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Sur Palinges
Sur Palinges
Palinges en Charolais
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possède une église romane dont le chevet à clocher octogonal est d’une belle allure. Construite au 11e ou 12e siècle,
elle remplaçait une première chapelle édifiée par les moines de Fleury. La nef moderne a été totalement reconstruite et agrandie, la partie romane
se compose alors du transept et des trois absides. Le clocher octogonal, tronqué, ne conserve qu’un seul étage de baies géminées avec
colonnettes et chapiteaux feuillagés. Sur les modillons des absides on découvre des motifs et des têtes. A l’intérieur, la croisée du transept
est couverte d’une coupole sur des arcs en plein cintre. Les piliers sont flanqués de colonnes engagées avec chapiteaux sculptés de feuillages simples.
Les croisillons ainsi que la travée de chœur sont voûtés en berceau. L’abside centrale présente sept arcatures sur colonnettes.
Un des chapiteaux représente deux personnages avec un monstre.
texte
propriété de ....
On trouve une première trace de fourneau, au MONTET près de la rivière la Bourbince, qui fut abandonné en 1774 au Montet.
C'était un fourneau destiné à faire de la fonte pour les entreprises du CREUSOT.
Monsieur J.B. Pertois fils fit reconstruire le fourneau de la Bourbince vers 1800.
On en déduit que cela devait être celui abandonné en 1774.
Pour le réaliser suffisamment résistant à la chaleur, on le bâtit avec des briques qui furent fabriquées avec de l'argile du M0NTET.
Pour ce faire, on érigea un four à briques et un atelier de briqueterie. On commença également la fabrication de cruchons et on cuisait
dans le four à briques des pierres à chaux.
L'activité d'affinage des métaux commença à décliner à partir de 1806.
Des difficultés financières dès 1807 firent que la fermeture de la fonderie fut envisagée.
En 1811 Monsieur Laujorrois commence à commercialiser des creusets réfractaires fabriqués avec de l'argile locale,
puis s'essaie à la poterie de grès fin, avec notamment des bouteilles vendues à la Société des Eaux de Vichy.
La production de série massive et l'utilisation du charbon attestent le caractère industriel de ce site précoce.
Il fit construire un four à poteries. Il y avait donc 2 fours à céramiques. Peu à peu, ils prirent le dessus sur la fonderie.
Monsieur Laujorrois fait des essais, se documente auprès de manufactures spécialisées et réussit à trouver "un vernis" qui assurera le succès définitif de ses produits.
à Champlecy
Le château actuel a été reconstruit au début du 17ème siècle sur l'emplacement de l'ancien château fort pillé et détruit pendant les guerres
de religion (1562 - 1572).
Aux 16ème et 17ème siècles, il était possédé par la famille BOYER, originaire de Cluny et qui prit le nom de Chanlecy.
Le nom de Chanlecy aurait été abandonné à la vente des Chanlecy, et la seigneurie aurait pris le nom de la paroisse de CHAMPLECY, certainement parce qu'il n'y avait pas continuité héréditaire. Les vendeurs avaient vendu les biens, mais non leur nom de famille.
En 1642, Anne-Charlotte a 18 ans et se marie à Jean Léonor Damas Digoine, seigneur de La Clayette et Cluny ; mais celui-ci est tiré au siège d'Arras 1654.
Veuve, sans enfant, Anne-Charlotte rencontre d'Artagnan qui accompagne le roi Louis XIV. Le 5 mars 1659, mariage civil à Paris avec la signature du
roi Louis XIV et Mazarin. Ils auront 2 fils : 1660 et 1661.
Le mariage est un échec et Anne-Charlotte renonce à la communaut������ des biens. D'Artagnan continue de servir le roi.
Six ans après son mariage, lassée des infidélités de son mari, et fatiguée de payer ses dettes aussi nombreuses que ses conquêtes amoureuses,
Anne-Charlotte se retire à Ste Croix dans sa propriété acquise par les Chanlecy en 1626. Elle y mourut le 31/12/1863 où elle repose en l'église de Ste Croix.
Le château de Champlecy a ses légendes : au fond du souterrain qui s'étend sous ses murs, un dragon veille sur les trésors des seigneurs de Chanlecy...
Le château fut transformé en ferme, les salles voûtées accueillirent le bétail et l'étage fut transformé en fenil.
Au milieu de la forêt qui s'étend sur 500 ha se dresse "le chêne à la dame", car, dit-on, habité par une dame de blanc vêtue, qui apparaîtrait au
promeneur "solitaire"...